En ce quatrième et dernier jour, nous avons prévu de pêcher l'Aven sur Pont-Aven.
Arrivé sur les lieux, nous éprouvons un sentiment assez mitigé, certes la rivière semble assez belle au niveau du pont, mais l'aval me semble peu courant et ne possède pas beaucoup de blocs rocheux.
Nous descendons donc le chemin dans le bois d'amour (n'y voyez aucun sous-entendus hein?) jusqu'à l'aval du parcours et commençons la pêche.
Je prends rapidement une première truite, pas bien grosse, mais en activité dans le courant. J'en rate une en pêchant à vue, elle était posté en amont d'un bloc rocheux à attraper tout ce qui passait a portée de sa gueule, mais comme bien souvent dans ce cas, je ferre toujours un peu trop tôt, et la belle n'a pas voulu y revenir.
Puis les prises se calment, je peigne méticuleusement les postes a proximité du pont, mais je ne débusquerais rien.
Plus en amont, le parcours se fait plus torrentueux, les prises se succèdent à un bon rythme.
Avec plusieurs truites actives sur un même secteur. Je me ferais enfumer pas mal de fois également, je pêche avec la bannière légèrement trop tendue. La rivière en elle même est belle, mais le paysage autour est moins attrayant que les bois du Stangala que traverse l'Odet.
Il n'empêche que les truites sont là, mordeuses mais sur les teignes, M. qui pêche à l'UL n'en prendra que quelques unes.
Étant un peu déçu de l'environnement trop urbain de cette rivière, nous décidons de repêcher l'Isole dans l'après-midi. Nous irons sur le parcours en amont de la papeterie de Cascadec à Scaër.
Après la sacro-sainte pause déjeuner (ah les BBQ au bord de l'eau, une saveur incomparable), nous prenons chacun une rive, les prises arrivent très vite et sont très nombreuses, avec notamment quelques tacons. Pourtant je m'inquiète de voir de nombreuses traces de bottes sur la berge que je pratique, et en plus elles sont fraîches... qu'importe, nous enchaînons les prises à un bon rythme, les postes sont bien occupés et les truites bien coopératives, pardonnent quelques erreurs de présentation.
La rivière est vraiment belle, le cadre bien sauvage, nous prenons quelques belles dans les fosses qui parsèment ce parcours.
J’aperçois au loin les pêcheurs qui nous ont devancés, ils semblent pêcher à l'UL et à la mouche noyée. Nous nous appliquons d'autant plus, moi qui d'habitude suis assez démotivé lorsque je croise trop de confrères, cette fois-ci cela me motive puissance 10. Je peigne systématiquement les petits coups qui ne semblent pas évident. Et cela rapporte, ou bien l'option mouche et UL ne fait pas recette aujourd'hui, ou bien ces confrères sont des pêcheurs plutôt moyens.
Nous terminerons de pêcher ce parcours au pied de ce moulin,
je vais croiser ces pêcheurs au nombre de 5, qui ont fait péniblement 3 truites (en tout et pour tout). Avec M., nous en sommes a à peu près 25 chacun, ce sont bien des pêcheurs moyens et avec les mauvaises options. Je mettrais fin d'ailleurs rapidement à la conversation, me faisant quasiment insulté parce que je pêche au toc. Accusé de laisser engamer, de triturer la truite pour dégager l'hameçon etc.... Ben ouais c'est bien connu quand pêchant à la teigne et en ferrant à la touche, la truite a avalé jusqu'au trou du c...
Il est tellement plus facile de traiter les autres de boucher quand on est pas foutu de sortir une truite digne de ce nom d'une rivière qui en regorge un nombre important. Malgré cette parenthèse qui ne méritait même d'être mentionnée (parler des imbéciles c'est déjà leur donner trop d'importance qu'ils ne méritent certainement pas), la journée fût un régal.
Ainsi se finit ce séjour qui fût riche, on revient des souvenirs pleins les cuissardes, des images plein les yeux et une envie de revenir visiter ce coin magique. J'étais déjà tombé amoureux de la Bretagne depuis bien longtemps, mais de découvrir ces magnifiques rivières renforce encore un peu plus cet amour.
Arrivé sur les lieux, nous éprouvons un sentiment assez mitigé, certes la rivière semble assez belle au niveau du pont, mais l'aval me semble peu courant et ne possède pas beaucoup de blocs rocheux.
Nous descendons donc le chemin dans le bois d'amour (n'y voyez aucun sous-entendus hein?) jusqu'à l'aval du parcours et commençons la pêche.
Je prends rapidement une première truite, pas bien grosse, mais en activité dans le courant. J'en rate une en pêchant à vue, elle était posté en amont d'un bloc rocheux à attraper tout ce qui passait a portée de sa gueule, mais comme bien souvent dans ce cas, je ferre toujours un peu trop tôt, et la belle n'a pas voulu y revenir.
Puis les prises se calment, je peigne méticuleusement les postes a proximité du pont, mais je ne débusquerais rien.
Plus en amont, le parcours se fait plus torrentueux, les prises se succèdent à un bon rythme.
Avec plusieurs truites actives sur un même secteur. Je me ferais enfumer pas mal de fois également, je pêche avec la bannière légèrement trop tendue. La rivière en elle même est belle, mais le paysage autour est moins attrayant que les bois du Stangala que traverse l'Odet.
Il n'empêche que les truites sont là, mordeuses mais sur les teignes, M. qui pêche à l'UL n'en prendra que quelques unes.
Étant un peu déçu de l'environnement trop urbain de cette rivière, nous décidons de repêcher l'Isole dans l'après-midi. Nous irons sur le parcours en amont de la papeterie de Cascadec à Scaër.
Après la sacro-sainte pause déjeuner (ah les BBQ au bord de l'eau, une saveur incomparable), nous prenons chacun une rive, les prises arrivent très vite et sont très nombreuses, avec notamment quelques tacons. Pourtant je m'inquiète de voir de nombreuses traces de bottes sur la berge que je pratique, et en plus elles sont fraîches... qu'importe, nous enchaînons les prises à un bon rythme, les postes sont bien occupés et les truites bien coopératives, pardonnent quelques erreurs de présentation.
La rivière est vraiment belle, le cadre bien sauvage, nous prenons quelques belles dans les fosses qui parsèment ce parcours.
J’aperçois au loin les pêcheurs qui nous ont devancés, ils semblent pêcher à l'UL et à la mouche noyée. Nous nous appliquons d'autant plus, moi qui d'habitude suis assez démotivé lorsque je croise trop de confrères, cette fois-ci cela me motive puissance 10. Je peigne systématiquement les petits coups qui ne semblent pas évident. Et cela rapporte, ou bien l'option mouche et UL ne fait pas recette aujourd'hui, ou bien ces confrères sont des pêcheurs plutôt moyens.
Nous terminerons de pêcher ce parcours au pied de ce moulin,
je vais croiser ces pêcheurs au nombre de 5, qui ont fait péniblement 3 truites (en tout et pour tout). Avec M., nous en sommes a à peu près 25 chacun, ce sont bien des pêcheurs moyens et avec les mauvaises options. Je mettrais fin d'ailleurs rapidement à la conversation, me faisant quasiment insulté parce que je pêche au toc. Accusé de laisser engamer, de triturer la truite pour dégager l'hameçon etc.... Ben ouais c'est bien connu quand pêchant à la teigne et en ferrant à la touche, la truite a avalé jusqu'au trou du c...
Il est tellement plus facile de traiter les autres de boucher quand on est pas foutu de sortir une truite digne de ce nom d'une rivière qui en regorge un nombre important. Malgré cette parenthèse qui ne méritait même d'être mentionnée (parler des imbéciles c'est déjà leur donner trop d'importance qu'ils ne méritent certainement pas), la journée fût un régal.
Ainsi se finit ce séjour qui fût riche, on revient des souvenirs pleins les cuissardes, des images plein les yeux et une envie de revenir visiter ce coin magique. J'étais déjà tombé amoureux de la Bretagne depuis bien longtemps, mais de découvrir ces magnifiques rivières renforce encore un peu plus cet amour.