Troisième jour de pêche, nous allons nous éloigné de Quimperlé pour aller visiter Quimper et rendre visite à une rivière qui me fascine depuis bien longtemps : l'Odet.
Direction le bois du Stangala, l'odet traverse en force une belle colline, au milieu d'une forêt qui nous apportera une fraîcheur salvatrice durant la journée.
Nous descendons un chemin rudement pentu, nous apercevons tout au fond cette rivière qui va nous envoûter.
Et le festival commence très tôt pour M., en 10 m de rivière et 4 postes, il a déjà pris 6 truites. J'ai beau me démener et essayer de m'appliquer, rien n'y fait. Soudain, en recherchant en bordure d'une belle coulée, je prends une truite. Qui ne ressemble pas trop à une truite d'ailleurs, en y regardant d'un peu plus près, il s'agit d'un tacon. Je fais très rapidement une photo pour le remettre à l'eau dans les meilleures conditions, trop rapidement d'ailleurs... je retrouve ma FI en train de prendre un bain. Autant dire que cela va être compliqué pour le coulissement du fil, heureusement il fait beau et chaud, mais je vais patienter une bonne heure avant de pouvoir retrouver tout le potentiel de ma canne. Et pendant ce temps, M. enchaîne les prises, prenant 2 voir 3 truites dans la même coulée. Il a la baraka aujourd'hui et tout lui réussit.
De mon coté, j'attrape péniblement quelques jolies truites, mais il faut que j'insiste longuement sur chaque postes... et je me fais enfumer un nombre incalculable de fois. Mais ce n'est pas grave, le cadre est tellement magique que rien qu'une ballade en vaut le détour.
L'eau s'écoule au milieux d'énormes blocs de granit, créant de multiples veines d'eaux, ou bien se rétrécissant et formant un goulet avec bien souvent une très belle fosse derrière. L'eau est limpide, claire. Juste m'arrêter et contempler suffisent a me plonger dans une zénitude que je ne ressens que trop rarement. Nous prenons un temps infini a explorer cette rivière si riche en poissons. Les Quimperois ont bien de la chance, eux qui viennent flâner au bord de ce joyau à juste quelques centaines de mètres du centre ville.
D'ailleurs ce parcours est certainement très fréquenté, autant par les moucheurs que par les saumoniers. Mais aujourd'hui, la chance est avec nous car nous sommes (a priori) seuls sur la rivière.
Le repas du midi, bien que très appétissant, est avalé avec un lance-pierre. L'envie de retrouver cet écrin est bien trop forte que l'on perde du temps a se sustenter.
Et le festival continue, j'arrive enfin à prendre des truites sans trop forcer, les bougresses ont un œil à la fenêtre et saisissent la teigne à une vitesse fulgurante. Nous arrivons à la passerelle de Meil Poul, un énorme spot à saumons. Il y a une fosse dans laquelle on pourrait loger plusieurs caravanes et ses occupants sans pour autant manquer de place pour les poissons. Ce spot est tout bonnement fabuleux, M. prendra 4 truites sur sa berge, et moi autant sur la mienne. Je suis persuadé que nous n'avons pas réussit à prendre un quart de la population de ce spot.
C'est tout bonnement ahurissant, chaque postes que nous pêchons nous apporte soit un ou plusieurs poissons, soit une touche au minimum.
Nous sommes hors du temps, plus rien n'existe autour, les promeneurs, les joggeurs pfffuuuuiiiitttt, envolés.
Rien que le plaisir de la traque des mouchetées. Il est déjà 20h30 lorsque nous regardons pour la première fois depuis ce matin l'heure sur nos portables. Cela fait presque 10h non-stop, sans ressentir le moindre ennui. Mais là, j'avoue que ma concentration en prends un sérieux coup, je vais m'attacher néanmoins à finir de pêcher ces quelques postes qui me semblent prometteurs, cela va me prendre encore 1h30.
La fraîcheur se fait sentir, la fatigue aussi. Il nous reste une rencontre à faire, avec une jolie fée qui vient certainement à la recherche des Korrigans sur les bords de cette rivière enchanteresse, ou est-ce une sirène qui veut nous envoûter de ses chants celtes. Cette rencontre irréelle restera à jamais associé à la beauté de l'Odet.
Tu avais bien raison Rébou, en me promettant monts et merveilles sur les berges de cette rivière.
Voici une vue de la vallée ou s'écoule l'Odet.
Nous avons sorti une bonne soixante de truites à nous deux, truites que nous avons redonnés à cette rivière, en espérant que d'autres soient aussi comblés que nous le fûmes.
Direction le bois du Stangala, l'odet traverse en force une belle colline, au milieu d'une forêt qui nous apportera une fraîcheur salvatrice durant la journée.
Nous descendons un chemin rudement pentu, nous apercevons tout au fond cette rivière qui va nous envoûter.
Et le festival commence très tôt pour M., en 10 m de rivière et 4 postes, il a déjà pris 6 truites. J'ai beau me démener et essayer de m'appliquer, rien n'y fait. Soudain, en recherchant en bordure d'une belle coulée, je prends une truite. Qui ne ressemble pas trop à une truite d'ailleurs, en y regardant d'un peu plus près, il s'agit d'un tacon. Je fais très rapidement une photo pour le remettre à l'eau dans les meilleures conditions, trop rapidement d'ailleurs... je retrouve ma FI en train de prendre un bain. Autant dire que cela va être compliqué pour le coulissement du fil, heureusement il fait beau et chaud, mais je vais patienter une bonne heure avant de pouvoir retrouver tout le potentiel de ma canne. Et pendant ce temps, M. enchaîne les prises, prenant 2 voir 3 truites dans la même coulée. Il a la baraka aujourd'hui et tout lui réussit.
De mon coté, j'attrape péniblement quelques jolies truites, mais il faut que j'insiste longuement sur chaque postes... et je me fais enfumer un nombre incalculable de fois. Mais ce n'est pas grave, le cadre est tellement magique que rien qu'une ballade en vaut le détour.
L'eau s'écoule au milieux d'énormes blocs de granit, créant de multiples veines d'eaux, ou bien se rétrécissant et formant un goulet avec bien souvent une très belle fosse derrière. L'eau est limpide, claire. Juste m'arrêter et contempler suffisent a me plonger dans une zénitude que je ne ressens que trop rarement. Nous prenons un temps infini a explorer cette rivière si riche en poissons. Les Quimperois ont bien de la chance, eux qui viennent flâner au bord de ce joyau à juste quelques centaines de mètres du centre ville.
D'ailleurs ce parcours est certainement très fréquenté, autant par les moucheurs que par les saumoniers. Mais aujourd'hui, la chance est avec nous car nous sommes (a priori) seuls sur la rivière.
Le repas du midi, bien que très appétissant, est avalé avec un lance-pierre. L'envie de retrouver cet écrin est bien trop forte que l'on perde du temps a se sustenter.
Et le festival continue, j'arrive enfin à prendre des truites sans trop forcer, les bougresses ont un œil à la fenêtre et saisissent la teigne à une vitesse fulgurante. Nous arrivons à la passerelle de Meil Poul, un énorme spot à saumons. Il y a une fosse dans laquelle on pourrait loger plusieurs caravanes et ses occupants sans pour autant manquer de place pour les poissons. Ce spot est tout bonnement fabuleux, M. prendra 4 truites sur sa berge, et moi autant sur la mienne. Je suis persuadé que nous n'avons pas réussit à prendre un quart de la population de ce spot.
C'est tout bonnement ahurissant, chaque postes que nous pêchons nous apporte soit un ou plusieurs poissons, soit une touche au minimum.
Nous sommes hors du temps, plus rien n'existe autour, les promeneurs, les joggeurs pfffuuuuiiiitttt, envolés.
Rien que le plaisir de la traque des mouchetées. Il est déjà 20h30 lorsque nous regardons pour la première fois depuis ce matin l'heure sur nos portables. Cela fait presque 10h non-stop, sans ressentir le moindre ennui. Mais là, j'avoue que ma concentration en prends un sérieux coup, je vais m'attacher néanmoins à finir de pêcher ces quelques postes qui me semblent prometteurs, cela va me prendre encore 1h30.
La fraîcheur se fait sentir, la fatigue aussi. Il nous reste une rencontre à faire, avec une jolie fée qui vient certainement à la recherche des Korrigans sur les bords de cette rivière enchanteresse, ou est-ce une sirène qui veut nous envoûter de ses chants celtes. Cette rencontre irréelle restera à jamais associé à la beauté de l'Odet.
Tu avais bien raison Rébou, en me promettant monts et merveilles sur les berges de cette rivière.
Voici une vue de la vallée ou s'écoule l'Odet.
Nous avons sorti une bonne soixante de truites à nous deux, truites que nous avons redonnés à cette rivière, en espérant que d'autres soient aussi comblés que nous le fûmes.