Bien plus que le récit du nombre de truites que j'ai pris à l'ouverture, c'est l 'endroit ou j'ai pêché que je veux vous faire découvrir.
Cet endroit j'y ai passé toutes les vacances de mon enfance, je connaissais déjà ce ruisseau mais à l'époque j'ignorais qu’il contenait des truites et j'étais plus tourné sur la pêche des blancs en étang.
Je prends plaisir a y faire l'ouverture tous les ans, je n'y croise jamais un seul pêcheur, bien que la rivière principale se trouve a quelques encablures, aucun ne pense a tremper son ver dans ce ruisseau. Certains vont s'étonner, ce n'est juste qu'un ru, a certains endroits on pourrait même l'enjamber, mais il a un bon potentiel en truites et pas que des petites. Réussir l'ouverture sur ce ruisseau laisse augurer une bonne saison.
Donc c'est un ru, niché entre 2 coteaux abruptes (reste du massif armoricain) qui alimente la veuve (rivière principale). L'ouverture se fait a 8h du matin chez nous, en passant sur la rivière principale il y a déjà une bonne quinzaine de pêcheurs installé dès potron-minet pour pas qu'on leur pique leurs truites dans leur trou. Je sais qu'a quelques centaines de mètres la tranquillité sera ma compagne de la matinée. Première chose que je fais, comme un rituel, voir l'état de la rivière, hauteur d'eau, coloration.... le niveau est bon, l'eau est légèrement piquée, mais la gelée qui s'installe m'incite à être prudent. Allez, montage, eschage d'un lombric pas trop gros, et hop, va me dire si il y a du poisson de l'autre coté du miroir. Une coulée, une deuxième, touche, ferrage, c'est une belle dans les 30 32 cm, merde...... décrochée.
Ça commence plutôt bien, j'attaque un autre poste, l'an dernier j' y ai perdu une belle truite d'environ 40 cm, premier passage, touche, ferrage.... et m.... encore décrochée.
J'ausculte l'hameçon qui est neuf pourtant, je ne trouve rien à redire, il est piquant à souhait. J'explore quelques postes, mais sans grande conviction, ce sont plus des postes de belle saison, quand je pourrais récolter des porte-bois. J'explore un autre poste ou il y a une truite quelque soit la saison. Première dérive, touche, ferrage, et re-re-m.... encore décrochée.
Décidément......Me voilà les pieds dans un abreuvoir, c'est un poste qui contient souvent des truites mais un peu plus tard dans la saison. Dérive, touche, ferrage, YES ce coup-ci, elle est dans ma main. Paradoxalement, elle ne tient que par un petit morceau de peau sous la gueule. Va comprendre.....
Je remonte ce ruisseau, les crues de l'hiver ont modifié des postes, ici je prenais des truites, maintenant le poste est trop encombré, là je n'en ai jamais vu ni pris, mais un embâcle s'est formé et crée un poste de premier ordre. Je m'arrête de temps à autre, pour regarder les canards qui viennent pour faire leur nid, là c'est une famille de ragondin qui se jettent à l'eau bruyamment et me prive du même coup d'un poste très prometteur ; et ce lièvre la-bas entrain de se réchauffer au soleil, il est aussi fidèle au rendez-vous. A force de remonter le ruisseau, me voilà arrivé sur un pont, il a été modifié il y a bien longtemps, maintenant une buse en béton assure l'écoulement de l'eau, et c'est un poste de premier ordre, j' y ai toujours pris une truite. Bingo, le ver n'a pas atteint le fond qu'une truite l'a engamé et dévale la buse avec, le combat sera de courte durée, elle n'est pas bien grosse.
J'arrive a la fin du parcours amont, après le ru est vraiment étroit et encombré, même avec ma fil intérieur, j'ai du mal a accéder aux postes. En plus, c'est dans ce secteur que les truites se retrouvent pour frayer, il est donc truffé de truitelles, promesse de futures pêches. Je les laissent donc tranquilles.
En redescendant par la route, je m'arrête pour admirer ce paysage, j'aime ce coin de campagne, ces talus couverts de chênes et de châtaigniers.
Le soleil qui est passé par dessus la ligne de crête me salue de ces rayons bienfaisants et illumine cet ancien moulin.
J'ai encore quelques endroits a prospecter, dont certains pas évident même avec une fil intérieur. C'est pourquoi je ne les pêche qu'après m'être refait la main sur des postes un peu plus « faciles ».
Il y a ce pont, refuge de plusieurs truites, dont une viendra saisir délicatement le ver que je lui présente. Mon grand-père me disait que lorsqu'il était jeune les truites se comptaient pour facilement une dizaine à cet endroit.
Et puis ce petit coup, difficile a pêcher, (les p.... de clôture), il y a longtemps que je n'ai pas pu y pêcher, je me suis fait courser par un taureau, et depuis je n'ai pas trop envie d'y remettre les pieds, mais là, en l'absence du troupeau.....
Bingo, premier passage et pendue.... Ce sera la dernière de la matinée.
Je suis content de ma pêche, j'ai pris 8 poissons, même si 3 se sont décrochées. Ce fût une belle matinée d'ouverture.
Merci de m'avoirlu.
Cet endroit j'y ai passé toutes les vacances de mon enfance, je connaissais déjà ce ruisseau mais à l'époque j'ignorais qu’il contenait des truites et j'étais plus tourné sur la pêche des blancs en étang.
Je prends plaisir a y faire l'ouverture tous les ans, je n'y croise jamais un seul pêcheur, bien que la rivière principale se trouve a quelques encablures, aucun ne pense a tremper son ver dans ce ruisseau. Certains vont s'étonner, ce n'est juste qu'un ru, a certains endroits on pourrait même l'enjamber, mais il a un bon potentiel en truites et pas que des petites. Réussir l'ouverture sur ce ruisseau laisse augurer une bonne saison.
Donc c'est un ru, niché entre 2 coteaux abruptes (reste du massif armoricain) qui alimente la veuve (rivière principale). L'ouverture se fait a 8h du matin chez nous, en passant sur la rivière principale il y a déjà une bonne quinzaine de pêcheurs installé dès potron-minet pour pas qu'on leur pique leurs truites dans leur trou. Je sais qu'a quelques centaines de mètres la tranquillité sera ma compagne de la matinée. Première chose que je fais, comme un rituel, voir l'état de la rivière, hauteur d'eau, coloration.... le niveau est bon, l'eau est légèrement piquée, mais la gelée qui s'installe m'incite à être prudent. Allez, montage, eschage d'un lombric pas trop gros, et hop, va me dire si il y a du poisson de l'autre coté du miroir. Une coulée, une deuxième, touche, ferrage, c'est une belle dans les 30 32 cm, merde...... décrochée.
Ça commence plutôt bien, j'attaque un autre poste, l'an dernier j' y ai perdu une belle truite d'environ 40 cm, premier passage, touche, ferrage.... et m.... encore décrochée.
J'ausculte l'hameçon qui est neuf pourtant, je ne trouve rien à redire, il est piquant à souhait. J'explore quelques postes, mais sans grande conviction, ce sont plus des postes de belle saison, quand je pourrais récolter des porte-bois. J'explore un autre poste ou il y a une truite quelque soit la saison. Première dérive, touche, ferrage, et re-re-m.... encore décrochée.
Décidément......Me voilà les pieds dans un abreuvoir, c'est un poste qui contient souvent des truites mais un peu plus tard dans la saison. Dérive, touche, ferrage, YES ce coup-ci, elle est dans ma main. Paradoxalement, elle ne tient que par un petit morceau de peau sous la gueule. Va comprendre.....
Je remonte ce ruisseau, les crues de l'hiver ont modifié des postes, ici je prenais des truites, maintenant le poste est trop encombré, là je n'en ai jamais vu ni pris, mais un embâcle s'est formé et crée un poste de premier ordre. Je m'arrête de temps à autre, pour regarder les canards qui viennent pour faire leur nid, là c'est une famille de ragondin qui se jettent à l'eau bruyamment et me prive du même coup d'un poste très prometteur ; et ce lièvre la-bas entrain de se réchauffer au soleil, il est aussi fidèle au rendez-vous. A force de remonter le ruisseau, me voilà arrivé sur un pont, il a été modifié il y a bien longtemps, maintenant une buse en béton assure l'écoulement de l'eau, et c'est un poste de premier ordre, j' y ai toujours pris une truite. Bingo, le ver n'a pas atteint le fond qu'une truite l'a engamé et dévale la buse avec, le combat sera de courte durée, elle n'est pas bien grosse.
J'arrive a la fin du parcours amont, après le ru est vraiment étroit et encombré, même avec ma fil intérieur, j'ai du mal a accéder aux postes. En plus, c'est dans ce secteur que les truites se retrouvent pour frayer, il est donc truffé de truitelles, promesse de futures pêches. Je les laissent donc tranquilles.
En redescendant par la route, je m'arrête pour admirer ce paysage, j'aime ce coin de campagne, ces talus couverts de chênes et de châtaigniers.
Le soleil qui est passé par dessus la ligne de crête me salue de ces rayons bienfaisants et illumine cet ancien moulin.
J'ai encore quelques endroits a prospecter, dont certains pas évident même avec une fil intérieur. C'est pourquoi je ne les pêche qu'après m'être refait la main sur des postes un peu plus « faciles ».
Il y a ce pont, refuge de plusieurs truites, dont une viendra saisir délicatement le ver que je lui présente. Mon grand-père me disait que lorsqu'il était jeune les truites se comptaient pour facilement une dizaine à cet endroit.
Et puis ce petit coup, difficile a pêcher, (les p.... de clôture), il y a longtemps que je n'ai pas pu y pêcher, je me suis fait courser par un taureau, et depuis je n'ai pas trop envie d'y remettre les pieds, mais là, en l'absence du troupeau.....
Bingo, premier passage et pendue.... Ce sera la dernière de la matinée.
Je suis content de ma pêche, j'ai pris 8 poissons, même si 3 se sont décrochées. Ce fût une belle matinée d'ouverture.
Merci de m'avoirlu.