Il y a un bon moment que je n'ai pas posté de CR sur ce forum. La faute a pas de chance, pas de poissons mordeurs, lorsque j'en accroche un, je le perds ou il se décroche. J'ai raté ainsi quelques brochets et sandres, mais la pêche est très dure. De plus, les écourues (abaissement du niveau d'eau par ouverture des barrages pour entretenir les berges) perturbent les poissons. Et lorsque les barrages sont refermés, des pluies diluviennes viennent gonfler fortement la rivière. C'est en général bon pour le sandre, je me rends sur mon spot habituel, je monte un Sakura jaune queue rouge parfumé, premier passage au ras d'une pile et je prends une cartouche, ferrage dans le vide..........rrrraaaahhhhh !!. Ça recommence les décrochés, pourtant la tête plombée est neuve, et l’hameçon bien piquant. Je change de leurre, j'opte pour un sandra blanc nacré dos noir. Je passe au même endroit, cartouche, ferrage. Ce coup-ci c'est bon, le poisson est au bout. Il revient vers moi rapidement …......... et se décroche. RRRRRAAAAAAHHHHH ! La Haine, j'en jetterais ma canne à l'eau. J'autopsie mon leurre, ce coup-ci c'est un sandre qui m'a eu. Le reste ne donnera rien. Je reviendrai tous les jours de la semaine, mais la rivière est vraiment haute et couleur café au lait. Ce n'est pas véritablement une crue, mais l'eau est très forte et surtout très machée, j'ai beau tout essayé dans les amortis, les bras morts..... rien rien rien.
Je décide donc avec mon pote Mathieu d'une partie de pêche sur une gravière pas loin de chez moi. En principe ce lac n'est autorisé à la pêche que pour les habitants de la commune. Mais mes grand-parents ont vécu là toute leurs vies et y sont enterrés. De plus je connais bien le gars qui y fait office de garde, cela me facilite donc l'accès. J'espère seulement qu'il n'y aura pas de jet-skis, car ce lac leur est réservé en priorité. Arrivé sur les lieux, personne, nous serons donc tranquille. Il fait beau, un vent de nord-ouest bien établi balaie la surface. L'eau est claire, très claire même, je pense que la pêche sera dure, mais il faut tremper du fil avant de juger. La barque est mise à l'eau, moteur électrique enclenché, nous gagnons le milieu du lac.
Je ratisse avec pas mal de leurres, rien. Je propose a Mathieu de changer de poste, et de se diriger vers la queue du lac, a l'abri du vent. Ce n'est pas forcément le choix que beaucoup ferait, mais qui ne tente rien..... On se place a proximité de roseaux, ce lac présente une configuration un peu particulière, la bordure sur environ 5 m de largeur est peu profonde, puis la profondeur augmente rapidement jusqu'à 4 m, le fond est plat et uniforme, des parties herbeuses succèdent à des parties vaseuses, pas d'arbres morts, pas de fosses, pas de blocs rocheux pour tenir le poisson.
C'est en peignant le tombant au Skeleton orange à proximité des herbiers que Mathieu sort un brocheton d'une trentaine de cm.
On se déplace de quelques dizaines de mètres, on continue a peigner le tombant. Cartouche a nouveau, toujours pour Mathieu, un beau brochet cette fois, environ 65 cm, et toujours au Skeleton orange (il a pris une sacrée collection de brochets depuis octobre avec ce leurre).
On se déplace le long des bordures de roseaux, sans plus de résultats. Les ombres s'allongent et je décide d'aller a l'autre bout de ce lac, sur la plage ou je pense que les sandres viennent marauder le soir. Je monte le sandra blanc nacré dos noir, mise a l'eau, animation lente et bing une cartouche, ferrage dans le vide, je continue a animer lentement, je reprends une autre cartouche, re-ferrage dans le vide, je ramène mon leurre pour comprendre pourquoi je ne prends pas, au moment de le sortir de l'eau, je vois un sandre le suivre, monter dessus et faire demi-tour. J'enrage, combien de temps je vais être poissard comme ça ?
Le vent étant tombé,on n'a pas jeté l'ancre, on dérive très lentement. Les ombres s'allongent un peu plus, je change encore de leurre, j'opte pour un leurre « mer », un civelix phosphorescent. Ce leurre à bar m'a permis de prendre déjà pas mal de perches et de sandres. Premier passage, une belle cartouche, ferrage et là c'est bien au bout. Un joli combat mais pas exceptionnel, je pense à un petit sandre, mais non c'est une belle perche qui est au bout. Ouf !!! J'ai évité la bredouille.
On ne prendra plus rien par la suite. Ce ne fût pas une sortie mémorable, 3h de pêche, 2 brochets, une perche, mais cela suffit à notre bonheur.
Merci de m'avoir lu.
Je décide donc avec mon pote Mathieu d'une partie de pêche sur une gravière pas loin de chez moi. En principe ce lac n'est autorisé à la pêche que pour les habitants de la commune. Mais mes grand-parents ont vécu là toute leurs vies et y sont enterrés. De plus je connais bien le gars qui y fait office de garde, cela me facilite donc l'accès. J'espère seulement qu'il n'y aura pas de jet-skis, car ce lac leur est réservé en priorité. Arrivé sur les lieux, personne, nous serons donc tranquille. Il fait beau, un vent de nord-ouest bien établi balaie la surface. L'eau est claire, très claire même, je pense que la pêche sera dure, mais il faut tremper du fil avant de juger. La barque est mise à l'eau, moteur électrique enclenché, nous gagnons le milieu du lac.
Je ratisse avec pas mal de leurres, rien. Je propose a Mathieu de changer de poste, et de se diriger vers la queue du lac, a l'abri du vent. Ce n'est pas forcément le choix que beaucoup ferait, mais qui ne tente rien..... On se place a proximité de roseaux, ce lac présente une configuration un peu particulière, la bordure sur environ 5 m de largeur est peu profonde, puis la profondeur augmente rapidement jusqu'à 4 m, le fond est plat et uniforme, des parties herbeuses succèdent à des parties vaseuses, pas d'arbres morts, pas de fosses, pas de blocs rocheux pour tenir le poisson.
C'est en peignant le tombant au Skeleton orange à proximité des herbiers que Mathieu sort un brocheton d'une trentaine de cm.
On se déplace de quelques dizaines de mètres, on continue a peigner le tombant. Cartouche a nouveau, toujours pour Mathieu, un beau brochet cette fois, environ 65 cm, et toujours au Skeleton orange (il a pris une sacrée collection de brochets depuis octobre avec ce leurre).
On se déplace le long des bordures de roseaux, sans plus de résultats. Les ombres s'allongent et je décide d'aller a l'autre bout de ce lac, sur la plage ou je pense que les sandres viennent marauder le soir. Je monte le sandra blanc nacré dos noir, mise a l'eau, animation lente et bing une cartouche, ferrage dans le vide, je continue a animer lentement, je reprends une autre cartouche, re-ferrage dans le vide, je ramène mon leurre pour comprendre pourquoi je ne prends pas, au moment de le sortir de l'eau, je vois un sandre le suivre, monter dessus et faire demi-tour. J'enrage, combien de temps je vais être poissard comme ça ?
Le vent étant tombé,on n'a pas jeté l'ancre, on dérive très lentement. Les ombres s'allongent un peu plus, je change encore de leurre, j'opte pour un leurre « mer », un civelix phosphorescent. Ce leurre à bar m'a permis de prendre déjà pas mal de perches et de sandres. Premier passage, une belle cartouche, ferrage et là c'est bien au bout. Un joli combat mais pas exceptionnel, je pense à un petit sandre, mais non c'est une belle perche qui est au bout. Ouf !!! J'ai évité la bredouille.
On ne prendra plus rien par la suite. Ce ne fût pas une sortie mémorable, 3h de pêche, 2 brochets, une perche, mais cela suffit à notre bonheur.
Merci de m'avoir lu.