Salut à tous.
Depuis quelques temps j’essaie de convertir un ami à la pêche de la truite. Il est bon pêcheur de carnassier mais la truite ne le branchait pas trop. Après deux sorties complètement ratées en début de saison en raison de conditions de pêche extrêmes et devant la difficulté qu’il éprouve a pêcher de petits ruisseaux ; je programme avec lui une journée 100% truites dans le nord de la Sarthe et plus particulièrement dans les alpes Mancelles.
Je sais, certains vont rire ; les alpes Mancelles……..ppppffffff ! Et pourtant, vous pouvez y découvrir de vrais paysages de montagnes avec de beaux escarpements rocheux et de nombreuses rivières a l’écoulement pentu. Faites un tour sur internet et vous verrez…….
Direction donc Saint Léonard des bois, 1h15 de route. On part à 5h du mat…..autant dire pas au mieux pour ma pomme.
Je décide de pêcher l’Ornette, un magnifique ruisseau parsemé de blocs de granit et riches en truites.
Tout de suite il est emballé par l’aspect du ruisseau.
Un p’tit café, montage de ligne et hop c’est parti. Les premiers coups de lignes ne donnent rien, mais après 20 mn, les premières touches arrivent. Les truites « pinaillent » et se décrochent, elles ne mordent pas franchement, elles ne sont pas véritablement en poste, mais ont un œil à la fenêtre.
Certaines sont vraiment mini...
Enfin nous tombons sur des individus postés en plein courant et les prises se succèdent, les décrochés aussi. Malheureusement ce sont souvent des truites de petites tailles, les belles sont calées et dédaignent sortir. Le copain exulte, il est comme un gamin à chaque fois qu’il en sort une.
Il commence à comprendre la pêche au toc et toutes ces subtilités, je sens qu’il est converti. Et puis le cadre est magnifique, l’impression d’être seul au monde…..
Après 5 bonnes heures de pêche, on sort les andouillettes et la grille de barbecue, en entrée ce sera rillettes sur pain grillé. On est sarthois ou on ne l’est pas. La pluie s’invite en cours de repas, mais un parapluie installé dans l’arbre au dessus du bivouac nous protège et nous permet de déguster ce repas au sec. On vit bien….
L’après-midi, nous allons pêcher sur le Merdereau. Le profil est différend, pas de bloc de granit, mais plus un fond de gravier parsemé de quelques pierres. Je sens que la pêche va être plus dure, l’eau est forte et assez teintée, cela risque de caler les truites.
Et voila, ça commence mal, je prends 2 ou 3 rotengles ainsi qu’un chevesne (que l’on surnomme affectueusement mange-merde). Les truites ne sont pas dans le courant, d’ailleurs elles ne sont sur aucun poste précis, mais semble naviguer dans les faibles courants. Enfin elles se décident, les prises se succèdent, mais toujours aussi petites que le matin.
Matthieu est étonné de voir un liseré blanc le long de leurs nageoires, c’est la marque des farios de souche du Maine et de la basse Normandie.
La fatigue se faisant sentir, nous faisons une pause et je décide de passer à l’UL, histoire de varier les plaisirs. Nous attaquons plus en aval, les rives y sont plus dégagées, ce sera plus confortable pour y pêcher à la cuillère.
J’opte pour une mepps black fury en numéro 1, j’ai sorti des dizaines de truites avec ce modèle, et cela me donne confiance. Après 2 heures de pêche, le bilan est maigre, 5 truites décrochées pour ma part et rien pour Matthieu. Elles ne se sont pas montrées très coopératives ce coup-ci.
Mais le bilan de la journée est quand même honorable, j’ai pris une quinzaine de truites, une dizaine de décrochées. Matthieu en a pris une dizaine et autant de décrochées. Mais surtout des étincelles pleins ses yeux, et déjà des projets de futurs séjours. Voila un nouveau toqueur est né, et je suis content d’avoir pu assister à cette naissance.
Merci de m’avoir lu
Depuis quelques temps j’essaie de convertir un ami à la pêche de la truite. Il est bon pêcheur de carnassier mais la truite ne le branchait pas trop. Après deux sorties complètement ratées en début de saison en raison de conditions de pêche extrêmes et devant la difficulté qu’il éprouve a pêcher de petits ruisseaux ; je programme avec lui une journée 100% truites dans le nord de la Sarthe et plus particulièrement dans les alpes Mancelles.
Je sais, certains vont rire ; les alpes Mancelles……..ppppffffff ! Et pourtant, vous pouvez y découvrir de vrais paysages de montagnes avec de beaux escarpements rocheux et de nombreuses rivières a l’écoulement pentu. Faites un tour sur internet et vous verrez…….
Direction donc Saint Léonard des bois, 1h15 de route. On part à 5h du mat…..autant dire pas au mieux pour ma pomme.
Je décide de pêcher l’Ornette, un magnifique ruisseau parsemé de blocs de granit et riches en truites.
Tout de suite il est emballé par l’aspect du ruisseau.
Un p’tit café, montage de ligne et hop c’est parti. Les premiers coups de lignes ne donnent rien, mais après 20 mn, les premières touches arrivent. Les truites « pinaillent » et se décrochent, elles ne mordent pas franchement, elles ne sont pas véritablement en poste, mais ont un œil à la fenêtre.
Certaines sont vraiment mini...
Enfin nous tombons sur des individus postés en plein courant et les prises se succèdent, les décrochés aussi. Malheureusement ce sont souvent des truites de petites tailles, les belles sont calées et dédaignent sortir. Le copain exulte, il est comme un gamin à chaque fois qu’il en sort une.
Il commence à comprendre la pêche au toc et toutes ces subtilités, je sens qu’il est converti. Et puis le cadre est magnifique, l’impression d’être seul au monde…..
Après 5 bonnes heures de pêche, on sort les andouillettes et la grille de barbecue, en entrée ce sera rillettes sur pain grillé. On est sarthois ou on ne l’est pas. La pluie s’invite en cours de repas, mais un parapluie installé dans l’arbre au dessus du bivouac nous protège et nous permet de déguster ce repas au sec. On vit bien….
L’après-midi, nous allons pêcher sur le Merdereau. Le profil est différend, pas de bloc de granit, mais plus un fond de gravier parsemé de quelques pierres. Je sens que la pêche va être plus dure, l’eau est forte et assez teintée, cela risque de caler les truites.
Et voila, ça commence mal, je prends 2 ou 3 rotengles ainsi qu’un chevesne (que l’on surnomme affectueusement mange-merde). Les truites ne sont pas dans le courant, d’ailleurs elles ne sont sur aucun poste précis, mais semble naviguer dans les faibles courants. Enfin elles se décident, les prises se succèdent, mais toujours aussi petites que le matin.
Matthieu est étonné de voir un liseré blanc le long de leurs nageoires, c’est la marque des farios de souche du Maine et de la basse Normandie.
La fatigue se faisant sentir, nous faisons une pause et je décide de passer à l’UL, histoire de varier les plaisirs. Nous attaquons plus en aval, les rives y sont plus dégagées, ce sera plus confortable pour y pêcher à la cuillère.
J’opte pour une mepps black fury en numéro 1, j’ai sorti des dizaines de truites avec ce modèle, et cela me donne confiance. Après 2 heures de pêche, le bilan est maigre, 5 truites décrochées pour ma part et rien pour Matthieu. Elles ne se sont pas montrées très coopératives ce coup-ci.
Mais le bilan de la journée est quand même honorable, j’ai pris une quinzaine de truites, une dizaine de décrochées. Matthieu en a pris une dizaine et autant de décrochées. Mais surtout des étincelles pleins ses yeux, et déjà des projets de futurs séjours. Voila un nouveau toqueur est né, et je suis content d’avoir pu assister à cette naissance.
Merci de m’avoir lu