Samedi, j'avais prévu de faire une sortie truite dans le nord de la Sarthe, qu'on appelle les alpes mancelles, avec mon pote M.
Je voulais pêcher un ruisseau très réputé qui s'appelle le Sarthon. Départ 7h00, arrivée à 8h15 avec des gouttes qui commencent a frapper le pare-brise.
Nous sommes à Saint Cénéri le Gerei (magnifique village classé parmi les plus beaux de France). L'accès au Ruisseau est très facile.......trop même, puisque une dizaine de voitures sont déjà garées là.
Deuxième accès et il y a déjà moins de monde, le troisième est le bon. Nous sommes les seuls. On découvre un vrai et beau ruisseau qui sent la truite à plein nez.
Montage des cannes FI sous une pluie qui s'intensifie sérieusement et qui ne semble pas s’arrêter avant un bon moment.
Je commence a prospecter au ver. Rien, les courants sont inoccupés. J'attaque les caches sous-berges, les remous derrière les blocs rocheux, le devant des cailloux.... tout y passe et NADA. Pas une truite a se mettre sous l'hameçon. Je change de stratégie, je vais essayer à la teigne, sans vraiment y croire, car si elles ne sautent pas sur un beau ver, comment pourrait-elle s’intéresser à une teigne. Mais allez savoir avec ces satanés poissons. Devant ce gros bloc rocheux...huummm, je flaire le poste presque trop idéal.
Premier passage, je sens un léger coup de nez sur la teigne, je repasse et bingo ! Ouais ben quand je vois la taille de la truite.... Y a vraiment pas de quoi être fier.
La pluie continue et les averses sont fortes parfois. Les difficultés commencent a se faire ressentir sur le coulissement du fil. Pourtant là rivière se prête super bien au toc.
J'ai beau essayer de retarder au maximum l'échéance, mais là ça ne coulisse plus du tout.
Je retourne à la voiture pour chercher la canne UL. Hop, montage d'une black fury. Un lancer, deux, trois et pan.... dans l'arbre. Je pousse un hurlement primaire (si si ça soulage). J'en remonte une autre, je ne la plante pas dans un arbre celle là, ni dans la gueule d'une truite d'ailleurs.
L'estomac commence à réclamer sa pitance, ça tombe bien, la pluie commence à tomber moins drue. Il faut dire que avoir prévu un barbecue au bord de l'eau était peut-être un peu trop optimiste de ma part.
Mais les dieux étaient avec nous sur ce coup, une bonne andouillette accompagnée d'un bon Cahors, au bord d'un ruisseau au milieu de nulle part.... ça n'a pas de prix !
L'après-midi s'annonce plus clément. Les nuages se déchirent peu à peu et laisse passer quelques rayons salvateurs. Je suis sur que cela va modifier la pêche et inciter les truites à sortir. Nous changeons de ruisseau, nous décidons de pêcher sur l'Orthe. Mais malheureusement le profil ne me dit rien qui vaille. Il y a bien du courant et de nombreux méandres, mais très peu de blocs rocheux, ce n'est pas vraiment une rivière rapide comme j'aime les pratiquer au toc.
Nous nous dirigeons vers un petit affluent le Defrays. Tout de suite je suis séduis par ce petit cours d'eau, du courant, des caches, des berges creuses, un fond caillouteux, il ne m'en faut pas plus pour me remonter le moral.
Montage des FI, malheureusement le problème de coulissement n'est pas tout a fait résolu.Et puis le vent s'est levé et souffle vraiment fort. Cela accélère le « séchage » de la canne. Les premiers coups de lignes ne donnent rien, mais je sens plutôt bien que la situation va se débloquer.
Bingo, sur ce poste une jolie truite mais pas bien grosse. C'est encourageant. Je tente ma chance un peu plus loin, je me fais enfumé plusieurs fois, elles sont excessivement méfiantes. Bien que je pêche à la teigne et que je ferre à la touche, les décrochés se succèdent et évidement sur les plus beaux spécimens.
Mon pote M. a bien plus de chance, il sortira plus de truites que moi tout au long de cette journée.
Je réussirais quand même à prendre quelques spécimens, mais de taille modeste.
La journée se termine, je suis déçu que les truites ne fussent pas au rendez-vous, mais le temps exécrable y était pour beaucoup. Ce n'est que partie remise, je pense revenir courant juin, peut-être après mon séjour en Bretagne.
Merci de m'avoir lu.
Je voulais pêcher un ruisseau très réputé qui s'appelle le Sarthon. Départ 7h00, arrivée à 8h15 avec des gouttes qui commencent a frapper le pare-brise.
Nous sommes à Saint Cénéri le Gerei (magnifique village classé parmi les plus beaux de France). L'accès au Ruisseau est très facile.......trop même, puisque une dizaine de voitures sont déjà garées là.
Deuxième accès et il y a déjà moins de monde, le troisième est le bon. Nous sommes les seuls. On découvre un vrai et beau ruisseau qui sent la truite à plein nez.
Montage des cannes FI sous une pluie qui s'intensifie sérieusement et qui ne semble pas s’arrêter avant un bon moment.
Je commence a prospecter au ver. Rien, les courants sont inoccupés. J'attaque les caches sous-berges, les remous derrière les blocs rocheux, le devant des cailloux.... tout y passe et NADA. Pas une truite a se mettre sous l'hameçon. Je change de stratégie, je vais essayer à la teigne, sans vraiment y croire, car si elles ne sautent pas sur un beau ver, comment pourrait-elle s’intéresser à une teigne. Mais allez savoir avec ces satanés poissons. Devant ce gros bloc rocheux...huummm, je flaire le poste presque trop idéal.
Premier passage, je sens un léger coup de nez sur la teigne, je repasse et bingo ! Ouais ben quand je vois la taille de la truite.... Y a vraiment pas de quoi être fier.
La pluie continue et les averses sont fortes parfois. Les difficultés commencent a se faire ressentir sur le coulissement du fil. Pourtant là rivière se prête super bien au toc.
J'ai beau essayer de retarder au maximum l'échéance, mais là ça ne coulisse plus du tout.
Je retourne à la voiture pour chercher la canne UL. Hop, montage d'une black fury. Un lancer, deux, trois et pan.... dans l'arbre. Je pousse un hurlement primaire (si si ça soulage). J'en remonte une autre, je ne la plante pas dans un arbre celle là, ni dans la gueule d'une truite d'ailleurs.
L'estomac commence à réclamer sa pitance, ça tombe bien, la pluie commence à tomber moins drue. Il faut dire que avoir prévu un barbecue au bord de l'eau était peut-être un peu trop optimiste de ma part.
Mais les dieux étaient avec nous sur ce coup, une bonne andouillette accompagnée d'un bon Cahors, au bord d'un ruisseau au milieu de nulle part.... ça n'a pas de prix !
L'après-midi s'annonce plus clément. Les nuages se déchirent peu à peu et laisse passer quelques rayons salvateurs. Je suis sur que cela va modifier la pêche et inciter les truites à sortir. Nous changeons de ruisseau, nous décidons de pêcher sur l'Orthe. Mais malheureusement le profil ne me dit rien qui vaille. Il y a bien du courant et de nombreux méandres, mais très peu de blocs rocheux, ce n'est pas vraiment une rivière rapide comme j'aime les pratiquer au toc.
Nous nous dirigeons vers un petit affluent le Defrays. Tout de suite je suis séduis par ce petit cours d'eau, du courant, des caches, des berges creuses, un fond caillouteux, il ne m'en faut pas plus pour me remonter le moral.
Montage des FI, malheureusement le problème de coulissement n'est pas tout a fait résolu.Et puis le vent s'est levé et souffle vraiment fort. Cela accélère le « séchage » de la canne. Les premiers coups de lignes ne donnent rien, mais je sens plutôt bien que la situation va se débloquer.
Bingo, sur ce poste une jolie truite mais pas bien grosse. C'est encourageant. Je tente ma chance un peu plus loin, je me fais enfumé plusieurs fois, elles sont excessivement méfiantes. Bien que je pêche à la teigne et que je ferre à la touche, les décrochés se succèdent et évidement sur les plus beaux spécimens.
Mon pote M. a bien plus de chance, il sortira plus de truites que moi tout au long de cette journée.
Je réussirais quand même à prendre quelques spécimens, mais de taille modeste.
La journée se termine, je suis déçu que les truites ne fussent pas au rendez-vous, mais le temps exécrable y était pour beaucoup. Ce n'est que partie remise, je pense revenir courant juin, peut-être après mon séjour en Bretagne.
Merci de m'avoir lu.